Porter un masque de ski n’est pas uniquement une histoire de style. C’est surtout une affaire de sécurité. Soleil, vent, neige, pluie, caillou, froid, les risques qui pourraient agresser les yeux sont nombreux sur une piste de ski, d’où l’intérêt de porter un masque de ski. Mais comment choisir son masque de ski parmi les différents modèles proposés sur le marché ? Voici quelques conseils.
Quels types de verre choisir ?
Bien que ce ne soit pas le premier élément que vous regardiez, l’indice de protection contre les rayons UV est un critère important à considérer pour bien choisir son masque de ski puisqu’il contribue à la protection des yeux. Les masques de ski se déclinent en quatre catégories selon la quantité de lumière qui passe à travers les verres.
Les masques de ski de la catégorie 1 proposent un filtre de lumière entre 20 à 57 % et sont idéals pour faire du ski en brouillard, sous la pluie ou en plein vent. Avec une lumière filtrée entre 57 et 82 %, les masques de catégorie 2 sont à porter en cas de faible ensoleillement ou lorsque la météo alterne entre soleil et nuage. Les masques de ski de catégorie 3, quant à eux, filtrent la lumière jusqu’à 92 % et sont adaptés pour skier par temps ensoleillé. Enfin, pour pratiquer le ski sous une luminosité intense, choisissez les masques de ski de la catégorie 4 qui ont un degré de filtre supérieur à 92 %.
Alors, si le temps change d’un moment à un autre, combien d’écrans faut-il avoir avec soi ? Pour ceux qui pratiquent le ski régulièrement et par tous les temps, il est intéressant d’acheter un masque de ski photochromique. L’écran de ce type de masque s’adapte à n’importe quelle luminosité extérieure et offre une grande protection contre les rayonnements UV. Ainsi, l‘écran du masque de ski photochromique s’éclaircit si le temps est nuageux et s’assombrit si le soleil est radieux. Ce modèle peut être combiné avec des verres polarisés pour bénéficier d’une grande visibilité. Les masques de ski équipés d’un écran photochromique polarisé permettent de skier, quelles que soient les conditions météo, offrant une meilleure protection contre l’éblouissement et une parfaite lecture des reliefs.
Choisir la bonne monture
Plat, courbé en deux dimensions et découpé sur l’axe X, l’écran cylindrique s’adapte facilement à la forme du visage. Plus abordable, ce modèle est le plus prisé par les skieurs réguliers. Par contre, il a l’inconvénient d’offrir un champ de vision moins large.
L’écran sphérique est plus avantageux en matière de champs de vision et est idéal pour faire du freeride. Par contre, sa forme bombée déforme l’image et donne un effet prismatique. Ce phénomène peut entraîner une fatigue visuelle. Cette monture est donc à éviter pour les porteurs de lunettes, à qui est destiné le masque OTG. Caractérisé par une mousse spéciale et une profondeur accrue, le modèle Over The Glasses (OTG) permet de superposer masque et lunettes, sans se risquer d’avoir les oreilles écorchées après les sessions de ski. Puis, il y a les masques de ski sans monture qui ont l’avantage de faciliter le changement d’écran et de retenir moins de neige.
Opter pour un masque de ski confortable
Dernier point essentiel pour bien choisir son masque de ski, et pourtant pas des moindres : le confort. Un masque de ski confortable est avant tout un masque compatible à la forme du visage et au casque de ski. Il ne doit pas ni être trop grand ni trop petit sous peine de procurer de l’inconfort en s’appuyant sur le nez ou sur les sourcils.
La présence d’une mousse intérieure est également requise pour absorber les chocs. En contact direct avec la peau, plus la mousse est épaisse, plus elle apporte du confort.
Puis, un bon masque de ski doit avoir un système de ventilation pour prévenir la formation de buée et favoriser la circulation d’air frais.